Intervention de Danielle Auroi

Réunion du 24 juin 2015 à 16h30
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Auroi, présidente :

J'ajoute qu'à cette situation économique et sociale critique se greffe le problème des migrants.

Je m'interroge par ailleurs sur la protection de l'environnement en Grèce, et plus particulièrement sur l'entretien des forêts : quand les gens coupent les arbres pour pouvoir se chauffer, cela pose problème.

La véritable question qui se pose est : comment vont-ils prendre le début de la pelote pour remettre les choses en place ? Tout est tellement compliqué qu'il faut leur dire « Restez dans la zone euro » ! La zone euro est un château de cartes. Si on enlève une carte, en l'espèce la Grèce, je ne suis pas sure qu'il n'y ait pas de conséquences pour l'Espagne ou le Portugal ensuite. Je reviens de notre déplacement avec l'idée que tout est encore plus contradictoire que je le pensais.

C'est la classe moyenne qui paye le prix fort, or, nous le savons, c'est elle qui est la garante de la démocratie. Syriza n'est un parti monolithique : il y a des anciens communistes, des anciens sociaux-démocrates, des non identifiés…

La journaliste de l'AFP que nous avons rencontrée à Athènes a eu une réflexion très juste à propos de Syriza : tout le monde dit qu'ils sont débutants, mais c'est peut-être leur chance, si on leur fait confiance.

Enfin, je voudrais rappeler que les petits pays, eux aussi, ont été très aidés, quand ils sont entrés dans l'Union européenne.

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