J’appelle l’attention de notre assemblée sur cette compétence en matière de promotion du tourisme. Elle est importante notamment pour les stations de montagne – je crois que l’on peut dire la même chose des stations balnéaires, mais je connais mieux la montagne que le littoral. Les investissements dans ces stations sont très lourds, et font souvent l’objet de conventions – je ne parlerai donc pas de la question des transferts, car ce n’est pas l’objet du débat.
Pour beaucoup de nos territoires, le tourisme dans son ensemble peut représenter plus de la moitié de la création de richesses. Il est donc particulièrement important pour le dynamisme économique et le maintien des populations. Il est devenu un élément de la compétitivité de ces territoires, et de notre compétitivité à l’international. Dès lors, le transfert de cette compétence aux communautés de communes ne peut être obligatoire : il doit être librement consenti par les communes concernées. Il ne s’agit pas, de ma part, d’un refus de principe des transferts de compétence, puisque je souscris par ailleurs au transfert d’autres compétences ; mais pour ce qui concerne la promotion du tourisme, je m’y oppose.
Ces stations sont devenues des labels : on ne commercialise pas à l’international la commune-support, l’intercommunalité-support, mais le nom d’une station de sports d’hiver. Cette station peut être située dans un domaine composé de plusieurs vallées, lesquelles peuvent être en concurrence ou complémentaires. Mais la complémentarité ne va pas de soi. Ainsi, la promotion du tourisme ne peut pas toujours être assurée par l’intercommunalité : j’en suis désolée.