M. Henri Emmanuelli, président du conseil de surveillance de la Caisse des dépôts, sait de quoi je parle !
Il s'agit d'un dossier dans lequel les pouvoirs publics, tous gouvernements confondus, ont une part de responsabilité, car l'on sait bien que cet échec était en germe dans toutes les décisions prises puis assumées depuis les années quatre-vingt par les gouvernements successifs – même si certains ont peut-être pris une part plus importante que d'autres dans cette affaire. Il faut tirer la leçon de cet échec, et s'efforcer de la retenir collectivement.
Cette économie est documentée et identifiée : elle consistera, hélas, en une réduction des investissements, pour 1,2 milliard d'euros, une réduction des dépenses de fonctionnement, pour 2,8 milliards d'euros, une réduction des dépenses d'intervention, pour 2,2 milliards d'euros, enfin une réduction des dépenses du ministère de la défense nationale, pour un peu plus de 2 milliards d'euros.
La maîtrise et la réduction des dépenses sont absolument nécessaires, si l'on veut que la norme « zéro valeur » soit respectée : elle le sera en 2013, et pendant toute la durée de cette législature, avec une économie totale, en 2017, de 50 milliards d'euros, soit la moitié de l'effort à consentir.