Intervention de Romain Colas

Réunion du 1er juillet 2015 à 10h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRomain Colas :

Monsieur le secrétaire d'État, vous avez fait preuve d'une grande mansuétude à l'égard de l'opposition lorsque vous avez répondu aux questions concernant le ralentissement du rythme des économies liées aux dépenses de personnel. Que ce soit dans l'hémicycle, en commission ou dans les médias, nos collègues de l'opposition passent leur vie à réclamer des postes dans la police, la gendarmerie, l'administration pénitentiaire ou la justice. D'ailleurs, il s'agit bien souvent de réparer ce qu'ils ont cassé avec la fameuse RGPP, qui n'avait rien d'une révision générale des politiques publiques mais qui représentait plutôt une régression généralisée de la puissance publique, due à des frappes aveugles qui ont déstructuré bien des services publics, comme nous l'avons particulièrement constaté dans nos territoires.

Le Gouvernement et sa majorité ont des priorités qu'ils assument tout en concourant, comme l'a excellemment précisé le président Carrez au début de son intervention, à une meilleure maîtrise de la dépense publique. Quant à nos collègues de l'opposition, ils ne réclament des suppressions de poste que dans l'éducation nationale. Contrairement à nous, ils pensent qu'avec quarante ou quarante-cinq enfants par classe, on augmentera le niveau scolaire dans ce pays.

Quitte à sortir un peu du cadre, j'aimerais vous interroger, monsieur le secrétaire d'État, sur une information publiée par un quotidien du matin : la hausse de 50 milliards d'euros de la dette publique au cours du premier trimestre de cette année. Cette évolution est logique puisque l'Agence France Trésor – AFT – emprunte plutôt en début d'exercice, notamment pour profiter de la faiblesse actuelle des taux d'intérêt. Pourriez-vous nous donner des précisions sur la levée des emprunts prévue pour l'année 2015 ?

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