Intervention de Bernard Cerquiglini

Réunion du 18 juin 2015 à 10h00
Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

Bernard Cerquiglini, recteur de l'Agence universitaire de la francophonie, AUF :

La France étant le principal bailleur de fonds de l'AUF, il est bien normal que vous nous entendiez, comme nous rendons compte régulièrement à l'ensemble de nos partenaires. Notre agence se présente comme une association d'universités qui emploient le français, au moins partiellement. Elle compte aujourd'hui 812 membres dans 104 pays, du Brésil à la Chine. Elle constitue l'une des plus grandes associations d'université au monde, et la seule qui ait été fondée sur la base d'un critère linguistique. Cette association est servie par une administration, l'AUF, opérateur de la francophonie pour l'enseignement supérieur. Nous disposons à ce titre de crédits, de personnel et de locaux. Nous avons pour but de développer la communauté scientifique internationale francophone pour que le français soit une grande langue, à travers le monde, de l'enseignement supérieur et dans la recherche, car nous croyons à la diversité linguistique y compris dans le domaine de la science.

La solidarité est au coeur de notre action. Aussi aidons-nous les universités des pays émergents à atteindre les standards internationaux. Leurs besoins ont beaucoup changé depuis 54 ans. Aux débuts, nous étions plutôt dans la substitution : les universités se créaient et l'AUF y envoyait des missionnaires. Sous le mandat de mon prédécesseur, Mme Michèle Gendreau-Massaloux, dont je salue l'action, l'AUF était une agence de programmes, qui accordait des bourses et créait des filières.

Pendant mon rectorat, les besoins ayant changé, nous sommes devenus une agence de coopération et d'expertise. Des États nous saisissent pour améliorer la gouvernance des universités ou les aider à mieux prendre en compte les nouvelles technologies de l'information et de la communication.... Ainsi, le 5 juin, à l'initiative de la France, trente ministres de l'enseignement supérieur se sont réunis pour aborder le sujet du développement de l'espace numérique francophone. L'AUF avait préparé cette réunion et en assurera le suivi. Tout au long de mes deux mandats, j'aurai eu le souci de moderniser l'opérateur, de façon qu'il rende un meilleur service d'intérêt général.

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