Intervention de Albert Lourde

Réunion du 21 mai 2015 à 11h00
Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

Albert Lourde, recteur de l'Université Senghor d'Alexandrie :

Bien sûr. Ce réseau existe et les Senghoriens ont un esprit de corps : ils sont très fiers de la formation d'élite qu'ils ont reçue ; ils le font même parfois peut-être un peu trop savoir dans leur pays. Ils sont réunis dans une trentaine d'associations nationales elles-mêmes regroupées au sein d'une fédération internationale (AIDUS) qui siège à Yaoundé. Nous sommes en relation étroite avec ces étudiants. Moi-même, lorsque je me rends dans un pays, je suis accueilli par son association nationale.

Nous comptons des ministres parmi nos anciens étudiants, comme le ministre de l'environnement de Guinée. Toutes les structures ministérielles ont une charpente constituée par les étudiants de l'Université Senghor. Le ministre de l'environnement de Côte d'Ivoire m'a indiqué que son ministère avait été constitué d'anciens étudiants de notre établissement, le seul à offrir des formations très spécialisées dans le domaine de l'environnement. Nous comptons aussi parmi nos anciens étudiants des directeurs de cabinet ministériel, de musée ou de port. Plusieurs d'entre eux sont chefs d'entreprise, car nous proposons aussi une formation à l'entrepreneuriat. Par exemple, les étudiants en master de gestion des entreprises culturelles doivent présenter comme mémoire un projet de création d'une industrie culturelle dans leur pays ; la plupart d'entre eux intègrent ensuite le ministère de la culture de leur pays ou créent une société.

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