Intervention de Jean-Claude Jacq

Réunion du 3 juin 2015 à 16h30
Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

Jean-Claude Jacq, secrétaire général de la Fondation Alliance Française :

Il faut commencer par rappeler que les Alliances françaises ne sont pas des antennes de la Fondation. Entièrement autonomes, elles disposent de leur propre budget, et la Fondation n'intervient pas dans la gestion de leur personnel : lorsqu'il y a mise à disposition d'expatriés, c'est le ministère qui passe directement une convention avec l'Alliance locale. Pour notre part, nous ne sommes que douze, tous salariés par la Fondation, sans mise à disposition, ce qui fait de nous l'une des plus petites structures internationales.

Nous bénéficions en revanche d'une subvention de l'État, qui comptait à l'origine pour un tiers de notre budget, un autre tiers émanant de produits immobiliers et le troisième de produits financiers. Aujourd'hui, la subvention du ministère des Affaires étrangères compte pour 30 % de notre budget, 44 % étant assurés par des revenus immobiliers provenant de la location d'une partie des bâtiments du boulevard Raspail à l'Alliance française de Paris et à d'autres organismes. À cela s'ajoutent enfin les revenus de nos placements financiers, la levée de fonds effectuée au moment de la création de la Fondation nous ayant permis de constituer un capital de près de 6 millions d'euros.

Notre statut de fondation ne nous permet pas de beaucoup diversifier nos ressources. Pour accroître ces recettes, nous menons, notamment auprès des notaires, une politique de recherche de legs et de dons. En effet, s'il était possible, avant la crise, d'obtenir l'aide de certaines entreprises, c'est devenu très difficile depuis 2008.

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