Les FSP étaient souvent destinés à la formation mais il faut surtout souligner dans ce domaine le rôle important joué par l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), qui finance des formations à destination des diplomates ou des fonctionnaires internationaux. Cependant l'OIF a également vu ses budgets réduits, ce qui, par ricochet, entraîne des difficultés pour un certain nombre d'Alliances dans la mesure où elles doivent vivre de leurs propres ressources mais où les publics à qui sont destinées ces formations ne sont pas prêts à les payer de leur poche.
Plus globalement, alors que nous avions connu en dix ans une croissance de plus de 50 % des effectifs des Alliances, depuis trois ans la tendance est, en moyenne mondiale, à un tassement général, ce qui est préoccupant. Cette situation concerne aussi les instituts français. Il conviendrait que le ministère des Affaires étrangères s'interroge avec nous sur les causes de cette stagnation : s'agit-il d'une évolution conjoncturelle, liée à la crise, ou d'une tendance à plus long terme, qui reflète une perte d'influence ?