Le ministère des Affaires étrangères siège à notre conseil d'administration, et le rapport d'activité que nous avons produit l'an dernier comportait une analyse des raisons susceptibles d'expliquer ce tassement - qui intervient après une quinzaine d'années où nous avons connu une progression annuelle de l'ordre de 2 à 4 %. Il y a à mon sens un problème d'image derrière ce phénomène. Une langue séduit beaucoup grâce au pays qui la porte. Or, la presse internationale reflète aujourd'hui une Europe en souffrance, où la France est tout particulièrement à la peine. Les gens s'interrogent donc sur la pertinence d'apprendre le français, malgré le prestige dont jouit encore notre pays. L'effort, notamment financier, d'apprendre une langue exige, à la fois, un intérêt professionnel et une attraction particulière du pays.