Intervention de Marie-Christine Dalloz

Séance en hémicycle du 13 décembre 2012 à 9h30
Projet de loi de finances pour 2013 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

C'est la réalité, chers collègues. La non-maîtrise des dépenses induit un ratio de 56,3 % de part de dépenses publiques dans le produit intérieur brut. En Allemagne, il se situe à 45 %.

Quant aux amendements, vous avez fait preuve d'une grande générosité en acceptant un amendement du groupe UMP prévoyant un rapport sur le rétablissement de l'ISF.

Ce projet de loi de finances n'apporte aucune réponse structurelle pour remédier aux faiblesses de notre économie en matière de réduction de la dépense publique ou d'amélioration de la compétitivité de nos entreprises. Alors que l'assemblée vient d'adopter le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi dans le cadre du collectif budgétaire, on comprend mal la stratégie du Gouvernement vis-à-vis des entreprises : ce qu'il leur donne d'une main, il leur reprend de l'autre avec un ensemble de mesures alourdissant considérablement leurs charges et entraînant une instabilité fiscale sans précédent, qui inquiète les entreprises et l'ensemble de nos concitoyens. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et Rassemblement-UMP.)

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