Libourne, que vous avez citée, Monsieur le directeur général, fait partie de ma circonscription, et je suis très heureux d'avoir fait partie de ceux qui ont négocié le fameux contrat qui a mis en place une tarification progressive – les quinze premiers mètres cubes sont gratuits, ce qui permet de distinguer l'eau vitale de l'eau de confort. Les discussions ont été longues, pointilleuses, mais le résultat est bon.
La Fédération professionnelle des entreprises de l'eau (FP2E) s'inquiète du sous-investissement dans nos réseaux d'eau, tant en ce qui concerne l'eau potable que l'assainissement. Vous avez vous aussi mentionné ce phénomène. Constatez-vous déjà des effets de ce sous-investissement ? Il faut bien reconnaître que la baisse des dotations de l'État aux collectivités territoriales ne nous facilite pas la tâche : ne faudrait-il pas inventer de nouveaux modèles de financement réunissant financements publics et privés ?