On recule minute après minute ! La loi de 2005 prévoyait que la chaîne devait être accessible dans sa totalité ; pour ma part, je n’ai pas dit que tous les arrêts devaient être accessibles, mais que la totalité du trajet devait être pensée de sorte que l’accessibilité soit permise. C’est d’ailleurs ce qui était envisagé dans le projet de loi initial : on pouvait, dans un souci de pragmatisme, déterminer des points prioritaires, mais, pour le reste, il fallait prévoir des aménagements, des solutions de remplacement, bref des mesures de substitution afin que toutes les personnes puissent avoir accès à la totalité de la chaîne du déplacement. C’était déjà un recul par rapport à la loi de 2005, mais qui pouvait se justifier par une forme de pragmatisme : il fallait commencer par ce qui était prioritaire et prévoir des mesures de substitution, avant d’avancer.
Aujourd’hui, on est descendu d’un cran : on ne parle plus que des points prioritaires, et c’est tout.