Vous le savez bien, monsieur le ministre, votre majorité paie pour le péché originel des socialistes : croire qu'en dépensant plus on fait forcément mieux.
C'est ce qui vous conduit à accroître le nombre de fonctionnaires quand il faut le diminuer.
C'est ce qui vous conduit à mettre fin à la révision des politiques publiques quand il faut la poursuivre avec détermination.
C'est ce qui vous conduit à privilégier l'emploi subventionné par rapport à une vraie politique de l'emploi, tournée vers l'entreprise et la création de richesses, notamment par des baisses de charges sur les salaires.
C'est aussi ce qui vous conduit à augmenter massivement les prélèvements obligatoires et à relâcher les efforts de réduction des dépenses, en faisant voter 24 milliards d'euros d'impôts et taxes supplémentaires pour 12,4 milliards d'euros d'économies.
Pourtant, nous faisons face ensemble à un effort difficilement surmontable : atteindre le « zéro déficit » en 2017.