Monsieur le Défenseur des droits, vous avez rappelé les inégalités salariales. La discrimination en matière de mobilité professionnelle est beaucoup plus difficile à repérer. Député des Français établis en Europe du Nord, je suis témoin d'un certain nombre de difficultés auxquelles sont confrontées les femmes à leur retour en France, notamment après avoir connu une rupture dans leur vie professionnelle ou familiale. Il me semble que Mme Chantal Bourragué avait été chargée d'une mission il y a quelques années pour évaluer la répartition des postes en termes de genre au sein du réseau culturel. La mobilité touche aussi les fonctions publiques, notamment les femmes. Il serait intéressant de l'évaluer.
Par ailleurs, je connais beaucoup de cas de personnes transgenres dans ma circonscription confrontées à ce problème d'identité.
Enfin, une question a été posée lors d'une séance plénière de l'Assemblée des Français de l'étranger en mars 2014 sur la création d'un défenseur des droits pour les Français de l'étranger. Pour l'instant, certaines plaintes sont dirigées directement vers la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH). Le Quai d'Orsay a évoqué la nécessité d'un diplomate. Pour ma part, je pense qu'une personne ayant une sensibilité juridique serait plus appropriée. Que pensez-vous d'un défenseur des droits pour les Français de l'étranger ?