Lorsque j'étais conseillère générale de l'Essonne, ce département était lié par des conventions avec le Défenseur des droits, ce qui m'avait conduite à m'interroger sur votre rôle vis-à-vis de l'aide sociale à l'enfance (ASE), dont les professionnels ne sont pas formés à l'identification de l'enfance en danger de prostitution. Pour être rapporteure de la proposition de loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel, je peux vous dire que, dans nos régions, la prostitution enfantine est très mal connue – on ne veut pas la voir. Or, la défense des droits des enfants est un objectif primordial. Ces conventions pourraient-elles intégrer un volet formation des professionnels de la fonction publique territoriale sur cette question des enfants victimes des réseaux de traite ? Il est important de ne pas fermer les yeux sur ce problème extrêmement grave, car le repérage est assez facile quand on veut bien s'en donner la peine.