Le dispositif de contribution économique exceptionnelle, qui permet à une personne apportant un investissement important de bénéficier d'une carte de séjour, n'était pas applicable à l'outre-mer. Je propose d'y remédier en complétant l'alinéa 33. En effet, les pays d'outre-mer, entourés de nombreux pays étrangers, pourraient bénéficier de stratégies d'investissement venant de l'immigration. Néanmoins, il conviendrait de revoir les seuils de manière à les adapter à la situation économique de nos régions.
J'observe, au passage, qu'à la recherche d'un équilibre entre immigration « classique » et solidarité humanitaire – qui permet aujourd'hui à de nombreuses personnes de travailler dans notre pays, y compris dans les couloirs de l'Assemblée nationale –, nous glissons vers l'immigration dite choisie. Or, dans une perspective de codéveloppement, les talents doivent certes prospérer ici, mais également retourner dans leur pays pour contribuer à son développement.