C’est ne pas vouloir prendre en compte ce qui est pourtant une réalité : le Sénat a considérablement amoindri la proposition de loi, pour ne pas dire qu’il l’a privée de toute véritable portée. Il l’a fait dans des conditions juridiquement inapplicables lors de la première lecture et la correction technique intervenue lors de la deuxième lecture n’a rien changé quant au fond : manifestement, certains chez Les Républicains sont peu enthousiastes à l’idée de faciliter la participation citoyenne aux prochaines élections régionales…
Mais peut-être notre collègue Martial Saddier, qui intervient après moi, adoptera-t-il une attitude plus constructive lorsqu’il s’exprimera au nom de son groupe.