Nous traînons le problème dit des intermittents du spectacle depuis des années. Cela n’arrête pas ! Pourquoi ?
Certains trouvent que ce régime coûte trop cher. Vous êtes quant à vous très attachés au paritarisme mais vous savez que, malheureusement, les négociations n’aboutissent quasiment jamais et que les partenaires sociaux se séparent sur un constat d’échec. En l’occurrence, vous demandez encore quelques mois avant une prochaine réunion dont vous savez a priori qu’elle n’aboutira toujours pas non plus.
Jean-Patrick Gille et Christian Kert, notamment, avaient évoqué quelques pistes de réformes qui représenteraient des avancées, mais malheureusement je rejoins Lionel Tardy : il s’agit d’une bombe qui menace toujours d’exploser.
En outre, vous portez le courage politique à son plus haut sommet en laissant passer la période des festivals pour reprendre la question en septembre ou octobre… Il est vrai que la pression est telle qu’aucun organisateur ne peut se permettre de louper son festival.
Le système n’en demeure pas moins assez dérogatoire, coûte très cher à l’assurance chômage et malheureusement avantage énormément certains. On devrait peut-être plutôt s’occuper de la créativité des personnes qui exercent des métiers du spectacle en traitant le sujet par le biais du subventionnement : ce n’est pas à l’assurance chômage de le faire. Oui, il faut une aide à la création, c’est une des pistes qui ont été avancées, oui il faut aider les spectacles vivants, mais pas avec l’argent des chômeurs.