Première évolution, la dépense sous norme a été revue à la baisse de près de 700 millions d’euros, avec le décret d’annulation du 10 juin dernier. L’intégralité des nouvelles dépenses sera donc financée dans le cadre de cette enveloppe, et elles n’auront pas d’impact sur la dépense totale de l’État – j’y reviendrai.
Seconde évolution, la charge de la dette sera également moins élevée que prévu. À ce stade, nous attendons une économie, en comptabilité budgétaire, d’environ 2 milliards d’euros par rapport à la loi de finances initiales. C’est un ordre de grandeur, nous sommes toujours prudents sur les prévisions de charge de la dette, il est donc possible que ce chiffre soit ajusté fin septembre.
En outre, en conséquence du budget rectificatif no 6 dont nous avions parlé à l’automne dernier, le prélèvement sur recettes en faveur de l’Union européenne est minoré d’environ 700 millions d’euros.