Monsieur le secrétaire d’État, lorsque la crise est forte, la réponse doit être forte et ciblée. Or, lorsque j’ai reçu, un peu tardivement d’ailleurs, ce document de neuf pages sur le débat d’orientation des finances publiques, j’ai réfléchi à la collectivité dont j’ai la charge – vous aussi, monsieur le ministre, avez présidé une grande collectivité territoriale. Or c’est un document de trente pages qui préparait le débat d’orientation des finances publiques dans cette collectivité. J’ai donc été surpris de voir qu’on arrivait aujourd’hui à neuf petites pages – pas très argumentées, du reste.