Ce débat d’orientation des finances publiques, mes chers collègues, est une sorte de coquille vide, et j’y vois une forme de mépris pour l’opposition, et même pour l’ensemble des parlementaires. Je n’ai toujours pas compris, monsieur le ministre, cher Michel Sapin, pourquoi nous n’avons même pas pu débattre ici du programme de stabilité avant que vous le présentiez à Bruxelles, alors que ce rendez-vous démocratique avait bien eu lieu en 2013 et en 2014. Et pourtant, dans votre intervention, vous avez souvent parlé de Bruxelles ! Je déplore ce rendez-vous manqué, qui marque, une fois de plus, l’affaiblissement du Parlement.