…nous avaient annoncé avec force et vigueur, la proposition de déficit élaborée par la France a été acceptée et soutenue par la Commission européenne. Il est vrai que ce scénario permet de poursuivre les efforts nécessaires à un assainissement des finances, tout en ne compromettant pas la reprise encore fragile de notre économie, dont l’Europe a besoin dans un contexte politique européen et international compliqué.
Le Gouvernement en tient compte dans la prudence affichée, tant pour le taux de croissance suggéré – 1 % en 2015 et 1,5 % en 2016 et 2017 – que dans les prévisions des taux d’intérêt retenus dans la loi de programmation des finances publiques – 1,2 % en 2015, 2,1 % pour 2016 et 3 % en 2017. Les efforts de ces trois premières années de mandat commencent à produire des résultats positifs en matière de redressement des finances publiques.
Même si la confiance est encore fragile, ces résultats ont déjà fait oublier trop vite l’héritage catastrophique laissé par l’ancienne majorité : une dette abyssale, des déficits dans tous les domaines et notre modèle social mis à mal, sans oublier les nombreuses suppressions de postes, que ce soit dans l’enseignement – nous les rétablissons –, dans les services de police et de gendarmerie – là aussi, nous les recréons pour assurer la sécurité des Français –, ou dans la justice. Un grand nombre d’autres mesures ont également été prises pour réparer les effets de la période 2002 à 2012, au cours de laquelle la dépense a explosé pendant que nos services publics se délitaient.
Depuis 2012, une méthode a été mise en place pour garantir l’efficacité de la dépense publique. Nous y avons associé un travail mieux ciblé destiné à conduire des réformes en profondeur des politiques publiques, ce qui permet également de maîtriser le budget de l’État.