Vous les aurez, comme d’habitude.
M. Mariton a été, comme à l’accoutumée, un peu excessif. Il nous a dit que nous accomplirions nos économies sur le dos des autres, à savoir la charge de la dette, le prélèvement sur recettes au profit de l’Union européenne et les collectivités locales, mais il oublie au passage plusieurs éléments : les taxes affectées aux opérateurs baissent de 1 milliard, les crédits du logement diminuent de 300 millions d’euros – soit une baisse de 800 millions d’euros par rapport au tendanciel –, les crédits des finances sont réduits de plus de 500 millions d’euros et ceux du ministère de l’économie de plus de 100 millions d’euros. Il est donc un peu rapide de prétendre que ces économies ne sont dues qu’aux autres. Là encore, j’aurais aimé que M. Mariton puisse assister à quelques-unes des discussions budgétaires.
Madame Rabault, s’agissant des investissements privés que vous évoquez, les dernières notes de conjoncture de l’INSEE se montrent plus encourageantes. L’ensemble des observateurs de la vie économique dressent un constat unanime : la restauration des marges des entreprises est, aujourd’hui, une réalité.