Intervention de Nicole Gnesotto

Réunion du 1er juillet 2015 à 9h30
Commission des affaires européennes

Nicole Gnesotto, professeure titulaire de la chaire sur l'Union européenne du Conservatoire national des arts et métiers, vice-présidente du think tank Notre Europe :

Il faut qu'elle soit moins schizophrène, d'une certaine façon…

Par ailleurs, Mme Mogherini a pour mandat de réviser les stratégies. Je ne suis pas dans le Saint des saints mais ce que j'en sais m'inquiète beaucoup car il s'agira d'une sorte d'hyperstratégie globale portant sur toutes les politiques extérieures de l'Union européenne. Une stratégie globale de relations extérieures est certes nécessaire mais il faut une stratégie de sécurité et de défense à part entière – peut-être le Parlement peut-il insister sur ce point.

Enfin, vous avez raison, madame la Présidente Auroi, l'Union européenne devrait prévenir les conflits ; si elle ne le fait pas, c'est parce que la prévention des conflits relève de la Commission et leur gestion du Conseil. Comme le disait un diplomate français, la Commission a des moyens mais pas de politique, le Conseil a une politique mais pas de moyens. Le traité de Lisbonne devait permettre de résoudre cette équation, on n'y est pas parvenu. Toujours est-il qu'il faudrait en effet prévenir une crise en Ukraine, mais c'est au COPS et non à la Commission de le faire.

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