À ce sujet, je dirai simplement que, si elle a lieu, la France y participera. L'inconvénient de la phase 2 est qu'elle crée un appel d'air. Actuellement, les passeurs envoient les migrants seuls dans des bateaux en leur donnant un téléphone satellite ainsi que le numéro du centre de coordination régionale en leur disant : « Lorsque vous aurez traversé, appelez ce numéro et on viendra vous sauver. » Ils savent s'adapter à toutes les situations. Ils sont donc bien plus flexibles que nous ; il faut que nous le soyons autant qu'eux.