'est d'ailleurs notre principale conclusion : tout retard dans la recherche entraîne, à terme, des conséquences démultipliées sur l'économie de la filière. Une étude estime la perte due aux maladies du bois à 2 300 euros par hectare. Il s'agit, non pas d'être alarmiste, mais de prendre la mesure du mal et de constater les faiblesses des moyens de lutte. Tel est l'objet des 25 propositions que nous formulons. Il faut répéter, en particulier, que la recherche ne demande qu'à avancer, mais que les pouvoirs publics, les moyens budgétaires, la réglementation en matière de détection doivent accompagner ce mouvement, fatalement lent, pour enrayer la progression, matériellement rapide, des maladies du bois. Si ces propositions sont adoptées par la Commission, nous les soutiendrons, y compris par le biais d'initiatives parlementaires. L'heure est effectivement à la mobilisation et à la solidarité de tous les acteurs, car ils ne mourront pas tous, mais tous seront frappés. C'est le vignoble dans son ensemble qui est frappé. Faut-il attendre qu'il meure ?