Je remercie les rapporteurs de s'être consacrés à ce problème dont nous entendons parler depuis plusieurs années. Dans ma circonscription, les viticulteurs qui produisent un vin de qualité sur la rive opposée aux coteaux du Sancerrois m'avaient depuis longtemps fait part de leurs inquiétudes face à ce danger croissant pour leurs cultures. Le monde viticole n'ose pas vraiment communiquer autour de ces maladies, de peur qu'elles ne suscitent une méfiance envers leurs productions. Or, comme cela a été souligné, celles-ci n'affectent en rien la qualité du vin.
Il est temps d'agir. Il faudrait réfléchir aux moyens d'aider et de mieux accompagner le monde viticole dans son ensemble. Des dispositions s'imposent rapidement, d'autant qu'on ne mesure peut-être pas à leur juste mesure les difficultés à venir.
À la suite de mes collègues, je poserai une question sur les moyens dédiés à la recherche. Comment mieux la financer ? Comment l'organiser au niveau national ?
Pour finir, je tiens à féliciter la Commission d'avoir accepté de créer une mission d'information sur ce sujet.