Merci aux rapporteurs pour ce rapport d'information qui souligne la situation préoccupante dans laquelle se trouvent nos vignobles. Les maladies du bois et de la vigne sont nombreuses et rencontrent de graves effets économiques : elles affectent 12 % de la production viticole pour un préjudice de 1 milliard d'euros.
L'interdiction de l'arsénite de sodium en 2001 a eu pour conséquence une progression de ces maladies. Nous nous retrouvons toujours face au même problème : comment trouver des méthodes de lutte qui soient à la fois respectueuses de l'environnement et économiquement acceptables ?
Le vin reste un produit phare pour notre pays. Il représente avec les spiritueux l'un des premiers postes excédentaires de la balance commerciale.
La situation actuelle semble imposer deux urgences : l'indemnisation des exploitants qui se voient contraints d'arracher des pieds sur leurs parcelles ; le développement de la recherche afin de mettre au point des cépages plus résistants aux maladies. Ces deux orientations nécessitent des moyens financiers. Comment les mobiliser ?