Merci, chers collègues, pour ce travail très attendu. Dans vos propositions, les lycées agricoles ne figurent pas parmi les institutions que vous comptez mobiliser. Il me paraît pourtant important de les associer à la réflexion sur le dispositif de lutte car c'est là que les viticulteurs apprennent leur métier, notamment grâce aux échanges sur les bonnes pratiques. Nous savons comme ceux-ci sont nécessaires. Il n'est qu'à prendre l'exemple de la taille : les sécateurs électriques ou pneumatiques ont certes été source de progrès mais ils ont aussi conduit à pratiquer des plaies parfois trop importantes.
Les viticulteurs sont réticents à communiquer le nombre exact de ceps affectés par les maladies du bois ou de la vigne par peur de perdre le bénéfice de l'appellation d'origine contrôlée. Avez-vous le soutien de l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO) ou de notre ministre référent pour mettre en oeuvre la disposition que vous préconisez dans votre proposition n° 20 ?
Dans le cadre d'une question orale sans débat, en 2013, le ministre m'avait indiqué qu'il était nécessaire que les recherches en ce domaine aient lieu au niveau européen. Quelles sont les perspectives ?
Enfin, peut-on en savoir davantage sur le colloque du 22 juillet ?