Je remercie nos deux collègues pour ce rapport documenté, qui répond à une très forte attente des territoires viticoles.
Vous excluez de manière définitive, même sous forme contrôlée, toute réintroduction de l'arsénite de sodium pour des raisons sanitaires que je peux comprendre. Dans ces conditions, la réponse aux maladies de la vigne repose entièrement sur la recherche. Vos quatre propositions qui s'y rapportent permettent bien de cerner dans quelles directions agir, toutefois elles ne précisent pas selon quel agenda et avec quels acteurs. Or les viticulteurs ne manqueront pas, dans les semaines et les mois qui viennent, de nous poser des questions à ce sujet.
Envisagez-vous de mettre en oeuvre une partie des mesures préconisées dans le rapport sous forme législative, par voie d'amendements au prochain projet de loi de finances ? En appelez-vous à des prises de position du Gouvernement dans les secteurs qui sont sous la tutelle de l'État ? Vous l'aurez compris, j'aimerais avoir quelques précisions sur le « qui ? » et le « quand ? ».