Sophie Errante a évoqué avec raison les lycées agricoles. C'est par manque de temps et non par choix que nous n'en avons pas visité. Ils ont toute leur place dans le dispositif de lutte contre ces maladies puisqu'ils sont acteurs de la diffusion de nouvelles technologies parmi les futurs viticulteurs.
Guillaume Chevrollier est revenu sur les moyens financiers à mettre en oeuvre dans la lutte. Il faut que le CAS DAR puisse apporter des financements. Il est alimenté par les taxes assises sur le chiffre d'affaires qu'acquittent les agriculteurs. Or, comme cela nous a été rappelé plusieurs fois, la viticulture, dont le chiffre d'affaires est supérieur à celui d'autres productions agricoles, y a largement contribué depuis des décennies. Les viticulteurs attendent clairement un retour sous forme d'aides. Nous proposons que dès 2016 – je le dis à l'intention de Laurent Baumel soucieux de précisions sur l'agenda – un programme du CAS DAR spécifique à l'Esca soit mis en place.