Monsieur Olive, vous avez souligné que les arboriculteurs recevaient une indemnisation pour l'arrachage de leurs arbres malades. Les viticulteurs, pour leur part, ne sont indemnisés ni pour l'arrachage ni pour la replantation. Représentez-vous la perte économique énorme que doit subir un viticulteur se trouvant dans l'obligation d'arracher les ceps contaminés lorsque 20 % de sa parcelle est touchée par la flavescence dorée ! Cette absence d'indemnisation comporte un danger puisqu'elle pousse les viticulteurs à ne pas déclarer les maladies qui affectent leur vignoble. Nous préconisons donc la mise en place d'une indemnisation.
S'agissant des produits phytosanitaires, Monsieur Plisson, les recherches sont orientées vers une diminution de l'utilisation des produits dangereux, dans toutes les régions.