Le Gouvernement fait le choix de durcir massivement le dispositif de malus applicable aux voitures particulières. Comme nous l'avons dit en première lecture, ce choix aura pour conséquence de limiter la production française aux véhicules de petite taille, alors que ce sont précisément les plus grosses cylindrées qui représentent un marché à très forte valeur ajoutée.
Nous proposons donc de supprimer cet article, en vous appelant à la cohérence. Vous faites semblant d'améliorer la compétitivité de l'économie française et vous allez frapper celle de l'industrie automobile. Les ouvriers allemands de Mercedes Benz, de BMW ou d'Audi peuvent vous dire merci, monsieur le ministre ! Les salariés français de PSA ou de Renault se trouvent, eux, sacrifiés.