La semaine dernière, en compagnie du Premier ministre, vous avez rencontré Joe Kaeser, le PDG de Siemens. Dans un entretien accordé à un quotidien national, Joe Kaeser a tendu une nouvelle fois la main à Alstom : il se disait prêt à opérer un rapprochement entre les branches transport des deux groupes car il estime que cette alliance est vitale, nécessaire pour consolider ce secteur face à la concurrence mondiale. Pour votre part, vous estimez que ce rapprochement est difficilement envisageable. D'autres types d'alliance, comme ceux que l'on observe dans le secteur automobile, sont-ils possibles ? N'est-ce pas de cela que le PDG de Siemens voulait parler, et non de fusion ? Ne faudra-t-il pas aussi rediscuter des règles concurrentielles européennes qui semblent nous pénaliser par rapport au reste du monde, dans ce domaine comme dans celui du numérique ?
En juin 2014, votre prédécesseur assurait que l'entrée de l'État au capital d'Alstom coûterait zéro euro au contribuable français. L'État a vendu une partie du groupe Safran. D'autres cessions sont-elles envisagées ? Ces ventes sont-elles destinées à assurer la participation de Bouygues dans Alstom ?