Il convient de prendre en compte la réalité géographique des territoires ultramarins. Il est possible aujourd'hui, dans les relations bilatérales entre l'État et les pays de « grand voisinage », d'associer les régions concernées, en dehors naturellement du champ de la diplomatie. La France a ainsi signé des conventions avec Madagascar ou les Seychelles, tandis que la région Réunion a négocié en parallèle des accords avec ces mêmes pays.
Les régions ultramarines sont, en quelque sorte, la tête de pont de la France dans ces zones. La faculté de les associer doit être élevée au rang d'obligation afin que ces relations bilatérales deviennent plus efficaces.