Je regrette la position du rapporteur, qui est pourtant un homme avisé. J'ai bien entendu les propos de Mme la ministre sur la question des offices de tourisme. Ici, le problème est différent, et je vous redis que vous allez créer du désordre. C'est de la mauvaise législation : pourquoi ne pas laisser aux intercommunalités le choix d'exercer ou de rejeter la compétence en matière de tourisme ? Le tourisme recouvre la promotion touristique, mais aussi les services. Le premier poste est budgétairement plutôt léger, puisque c'est de la communication ; le second est extrêmement lourd, surtout pour des institutions qui ne sauront pas faire !
Les pisteurs secouristes et les personnels des remontrées mécaniques d'une station dont la renommée est internationale seront-ils gérés par une intercommunalité dont le siège est à trente kilomètres de là ? C'est impossible ! Et cela ferait, de plus, exploser les budgets des intercommunalités. Venez voir sur place, monsieur le rapporteur, l'Ardèche n'est pas loin de la Savoie. Il n'y a pas dans mes propos, je vous l'assure, la moindre trace d'idéologie. Soyons pragmatiques !