Intervention de Gilles Savary

Réunion du 8 juillet 2015 à 9h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Savary :

Je suppose que les priorités que vous avez affichées seront inscrites dans le contrat de performance en cours de négociation avec l'État. Ces contrats, dont les parlementaires devront connaître la teneur, sont une nouveauté importante puisqu'ils sont le lieu du dialogue entre l'État stratège et le groupe et permettent de fixer des objectifs précis. Ils rendront impossible le double langage qui est parfois la règle dans le secteur ferroviaire.

Considérez-vous que les investissements de remise à niveau du réseau du quotidien sont suffisants par rapport à vos objectifs et aux attentes des usagers ? C'est sans doute sur les trains du quotidien entre le domicile et le travail que se joue l'avenir du ferroviaire, dans les agglomérations et en périphérie. Il est nécessaire d'optimiser les capacités du réseau existant. En Île-de-France, notamment, les saturations sont importantes et les dégradations de service très sensibles.

Vous connaissez les difficultés et les inquiétudes des industriels français du ferroviaire, dues au manque de débouchés. Il est vrai que, longtemps, vous avez été leur seul débouché, souvent à votre détriment, la SNCF s'étant suréquipée. Il paraît que celle-ci dispose de 400 rames de TGV qui ne sont utilisées que cinq heures par jour en moyenne. Les difficultés de vente de matériels ferroviaires d'Alstom sont connues et ne sont pas à négliger. Toutefois, on vous enjoint de vous équiper de matériels dont vous n'auriez pas complètement besoin : comment surmonter cette contradiction ? Quelle sera la politique d'équipement de la SNCF en matière de matériels ferroviaires dans les années à venir ?

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