Intervention de Olivier Falorni

Réunion du 8 juillet 2015 à 9h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

Le Parlement européen et le Conseil européen ont trouvé un accord sur le volet technique du quatrième paquet ferroviaire. Les trois textes européens qui portent sur la sécurité et sur l'interopérabilité vont permettre de simplifier et de réduire les coûts de procédure administrative d'accès au réseau européen pour les matériels roulants. Plus délicat, en revanche, le volet gouvernance est encore en discussion et achoppe, notamment, sur la question de l'ouverture à la concurrence programmée entre 2018 et 2022. Théoriquement, tout se tient : le volet politique doit être validé pour que le volet technique soit mis en oeuvre. Or, le secrétaire d'État chargé des transports, de la mer et de la pêche estime qu'il est désormais temps d'appliquer ces textes au plus tôt, sans attendre la fin des négociations concernant les autres propositions du quatrième paquet ferroviaire. Comment comptez-vous procéder ?

Ensuite, en ce qui concerne plus spécifiquement la gare de La Rochelle, des TGV dits bolides empruntant la LGV Sud Europe Atlantique (SEA), vous avez nommé un « facilitateur », M. Jean Auroux, chargé d'apaiser les tensions économiques, sociales et politiques entre la SNCF et les acteurs locaux. M. Auroux a récemment annoncé que la SNCF ne prévoirait qu'un seul aller et retour quotidien direct entre Paris et La Rochelle. C'est se moquer totalement des préoccupations de notre territoire, de nos entreprises et de nos habitants. Certes une clause de revoyure est prévue, dix-huit mois après le premier passage du TGV pour décider d'éventuellement augmenter le nombre de trains. Plutôt que de vous poser une question sur ce point, je vous ferai une proposition : mettez à notre disposition quatre allers et retours quotidiens et nous remplirons les trains de chefs d'entreprise, de cadres, de congressistes et de touristes, et revoyons-nous dans vingt-quatre mois au plus tard : alors nous accepterons la diminution du nombre de trains si la fréquentation est moindre qu'escomptée.

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