Cette considération est d’autant plus nécessaire au regard de la mise en place des treize grandes régions prévues par le projet de loi de janvier 2015.
En effet, la suppression, surtout en milieu rural, d’un échelon de proximité qui a pour mission la solidarité et le rééquilibrage des différentes zones apparaissait difficilement applicable et contraire aux intérêts de nos concitoyens.
Les radicaux de gauche, comme l’a maintes fois précisé ma collègue Jeanine Dubié, sont très attachés à l’échelon départemental et à sa fonction de représentation des territoires et des spécificités locales. Oui, les départements ont choisi !
Aussi sommes-nous satisfaits que certaines de leurs compétences aient été conservées. Le département est un échelon incontournable en matière de développement local et de solidarité territoriale et sociale, qui se traduit par la construction et l’entretien des collèges, l’aide aux personnes âgées et handicapées, l’accompagnement des publics en difficulté sociale et professionnelle, à quoi s’ajoutent l’organisation et l’entretien des transports ainsi que le soutien financier à d’autres collectivités territoriales.
Nous approuvons sans réserve le maintien aux départements de la compétence en matière de collèges, de même que la suppression du chef de filat des régions en matière de tourisme. Nous regrettons cependant que la compétence en matière de transports soit intégralement déléguée aux régions.