Madame, Messieurs, j'ai écouté avec attention vos propos. La situation résulte d'un contexte international fluctuant, qui entraîne une anxiété très forte chez les producteurs. Cette anxiété se focalise en partie sur les pouvoirs publics et sur la grande distribution. Samedi dernier, dans la circonscription de Lannion, la contestation s'est focalisée sur certaines enseignes de la grande distribution. Suite à la table ronde qui a été organisée avec le ministre à laquelle vous participiez, des engagements ont été pris à la fois sur l'encadrement des promotions et sur les prix payés aux producteurs. Dans les relations avec la grande distribution, y a-t-il des disparités d'une région à une autre sur les prix payés aux producteurs ? Y a-t-il des disparités entre les enseignes ? Si oui, lesquelles ? Quelles enseignes ne jouent pas le jeu ?
Pour redonner du pouvoir d'achat aux consommateurs, la France et l'Europe se sont tournées vers des politiques incitatives de prix bas. C'est le cas dans les secteurs agricole, agroalimentaire et des télécoms. Tout cela n'est pas sans conséquence sur l'ensemble d'une filière. Comment gérer cet aspect ?
Qui fait quoi ? Qui joue le jeu ? Qui ne le joue pas et pourquoi ? Quels sont les modèles économiques qui font que des grandes enseignes ne joueraient pas le jeu ?
Si vous constatez des disparités, à la fois géographiques et entre enseignes, quels moyens d'action peut-on engager pour régler ce problème avant que la situation ne dégénère ?