Intervention de Hervé Pellois

Réunion du 8 juillet 2015 à 18h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Pellois :

Monsieur Chalmin, le rôle d'un observatoire est effectivement d'observer ce qui se passe. Mais les filières ont besoin de réactivité. Lorsque le prix de l'aliment augmente de 5 centimes, on sait immédiatement quelle sera la répercussion sur le prix de la carcasse. Si le prix des céréales et plus globalement celui de l'aliment augmente, il sera très difficile de ne pas s'appuyer sur ces chiffres immédiats.

Madame Beaumeunier, ce que vous avez dit sur la concentration des outils est exact. En Bretagne, on sait que le fait de tarder à avoir des fusions de coopératives a certainement conduit à une compétitivité moindre par rapport aux pays nordiques qui ont su s'armer d'outils beaucoup plus performants. Vous avez parlé de la contractualisation. Il y a aussi tout ce qui touche à la différenciation des produits, à la valeur ajoutée et à l'adaptation des marchés à l'export. Le ministre de l'agriculture prend souvent des exemples. Nous avons encore des pistes à explorer. Nous devons trouver des solutions. C'est tout le rôle de la médiation.

C'est la deuxième fois que j'entends M. Chalmin dire que la grande distribution rencontre aussi des difficultés. Pour avoir été maire pendant longtemps, je peux dire que les distributeurs d'eau perdaient de l'argent dans presque toutes les communes, mais que globalement ils en gagnaient. Cela devait donc être plutôt lucratif quelque part. Moi qui connais bien la filière porcine, je sais qu'elle a été pendant longtemps la vache à lait des étals de viande. On voit encore des promotions inacceptables, ce qui nécessite une remise à plat.

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