Je comprends le souhait de Victorin Lurel d’utiliser les casinos pour développer l’économie touristique des outre-mer, et notamment des Antilles. Mais la réglementation est stricte. L’offre est limitée pour des raisons d’ordre public, notamment la lutte contre le jeu addictif et les risques de blanchiment. La loi définit précisément des règles, qu’il paraît difficile d’assouplir sur une partie seulement du territoire national.
Je rappelle enfin que, s’il est vrai que la concurrence est importante dans les îles voisines, il n’y a pas de déséquilibre entre les DOM et l’Hexagone dans le rapport entre le nombre d’habitants et celui des casinos. Il existe encore des marges, à droit constant, pour l’ouverture de nouveaux casinos outre-mer. Les communes éligibles ne disposent pas toutes d’un casino, et la loi ne fixe pas de limites au nombre de casinos qu’elles peuvent compter. Il est possible de développer les casinos outre-mer, notamment en Guadeloupe, sans qu’il soit nécessaire de modifier la législation existante.