Le ministère des outre-mer a été très ferme dans les négociations sur le sujet, car nous ne souhaitions pas perdre 2,5 millions d'euros qui émanaient du ministère des outre-mer. Les fonds qui avaient perduré au-delà de la gestion extinctive du fonds DOM ont été transférés sur des fonds nationaux et ne sont pas revenus à l'outre-mer. Nous ne souhaitions pas que cela se reproduise.
Les fonds du budget du ministère qui abondent des interventions au profit des prêts de l'AFD représentent un peu plus de 20 millions d'euros. Il s'agit de sur-bonifications pour le secteur public sur des thèmes très précis sachant que l'intervention de l'AFD pour le secteur public finance par ricochet les entreprises dans la mesure où elle dope la commande publique.
Les prêts de développement territoriaux sont en bonne voie dans le Pacifique. Le ministère des outre-mer ne souhaitait pas que ce soit la seule intervention de la BPI. Celle-ci fait tous ses efforts pour mettre au moins en place le produit « Avance + ». Elle se heurte à cet égard à un problème de conversion de ses systèmes informatiques de l'euro au franc Pacifique. Cela peut paraître un détail mais c'est un problème complexe.