Monsieur Pouyanné, je souhaite vous entendre à nouveau sur vos activités maritimes, notamment celles que vous exercez : dans les grands fonds marins, et de plus en plus profondément – entre 1 000 et 2 000 mètres, voire au-delà. C'est un secteur dynamique de l'économie maritime. L'off-shore représenta 20 % des réserves de pétrole et 25 % des réserves de gaz connues à ce jour. En outre, la France dispose du deuxième espace maritime du monde grâce à l'outre-mer.
Quelles sont les perspectives de développement de ces activités, et ce malgré le réchauffement climatique ? Quels obstacles rencontrez-vous, en dehors bien sûr des conditions extrêmes d'exploitation ?
Comment prenez-vous en compte les écosystèmes très singuliers, encore méconnus d'ailleurs, de ces grandes profondeurs ?
Les frontières maritimes sont-elles un problème préoccupant pour votre groupe ? Quel est le rôle de l'Autorité internationale des fonds marins ? Y a-t-il beaucoup de conflits territoriaux ?
Enfin, l'attrait des profondeurs est réel. Les projets sont nombreux, et les défis environnementaux aussi. Quels sont, à votre avis, les enjeux maritimes internationaux de la France concernant votre secteur d'activité ?