Intervention de Adama Ouane

Réunion du 17 juin 2015
Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

Adama Ouane, Administrateur de l'OIF :

Oui, et la contribution figurera dans les registres financiers de l'OIF.

Je soulignerai, par ailleurs, que sur la période 2010-2013, environ 65 % des dépenses effectuées par l'OIF bénéficient à la France : plus de 42 millions d'euros y ont été en effet dépensés annuellement. Il s'agit des dépenses de salaires et des contributions sociales afférentes, des contrats de prestation de services, d'achats de biens, d'équipements et de services, etc. En comparaison, 11 % de nos dépenses sont réalisées au Canada, et 2 % en Suisse et en Belgique. En outre, je précise que 50 % du personnel est français.

L'espace francophone est important pour tous ses États et gouvernements membres. Certes, nous avions dû en écarter certains qui ne respectaient pas leurs obligations statutaires auprès de l'OIF en ne payant plus leur contribution. Mais ces mêmes États, après être rentrés dans un cycle d'élections, de violence et de conflit, ont demandé de l'aide à l'OIF. Que fallait-il faire ? En principe, sans participation financière à l'Organisation, un État ne peut bénéficier de son aide en matière de médiation, d'organisation de discussions et d'élections visant à rétablir sa stabilité. Toutefois, c'est sous notre représentant que les Nations Unies et l'Union africaine sont entrées dans le comité d'organisation des élections de la Guinée pour citer un exemple.

Un crédit énorme est alloué à la Francophonie. Cela représente un capital inestimable que nous devons utiliser. En termes de valeurs marchandes, nous pouvons analyser ceci comme une réelle valeur ajoutée.

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