La Francophonie dispose d'un grand nombre d'atouts, et notamment son principe de solidarité. En temps de crise, l'OIF comprend qu'il est difficile pour ses membres de s'investir en matière de financements. Toutefois, au titre des valeurs partagées dans le domaine de la francophonie, une plus grande utilité de l'Organisation ne peut se faire sans davantage de viabilité financière.
La Francophonie doit en effet s'investir davantage dans certains domaines, notamment en matière électorale. De même, la communauté francophone nous a particulièrement exprimé son appréhension d'être désavantagée lors de négociations délicates où l'anglais est privilégié, et qui, sujettes parfois à des mesures d'économies, ne permettent pas de bénéficier d'interprètes. Or, les francophones veulent pouvoir s'exprimer dans la langue dont ils maîtrisent les justes nuances des formulations susceptibles d'influer la poursuite des négociations. La France a entendu cette crainte pour la prochaine conférence de Paris, et nous espérons qu'elle permettra aux délégations étrangères francophones de participer pleinement à ces négociations par une aide à leurs interprétations et à leurs traductions. L'OIF participe ainsi à la prise de conscience des hautes instances mondiales de ces réalités.