C'est un enjeu fort qui constitue une de nos missions essentielles, et qui nous appelle à nous mobiliser davantage. Il y a un besoin de ressources non seulement pour le projet de francophonie économique, mais également pour mener à bien notre ambition d'améliorer la gouvernance de cette communauté francophone. Une série d'élections se profilent avec de nouvelles crises en perspective, fondées sur des projets de modification de Constitutions, des problématiques de transparence, d'élections troubles… L'OIF se doit d'engager des médiations afin d'aider les États et les gouvernements concernés par l'instabilité à élaborer les listes électorales, préparer les équipes nationales etc. Or, notre budget actuel ne nous permet pas de répondre à tous ces besoins d'intervention dans ce domaine. La demande est toutefois forte et le besoin d'intervenir pour contribuer à la stabilisation de ces situations est tout aussi important, comme cela est, par exemple, le cas à Madagascar que nous pensions avoir déjà stabilisé.