L'Alliance française nous faisait également part, lors de son audition, du recul du niveau de langue française dans les pays francophones. Elle constatait cependant son évolution positive dans les pays hors-francophonie, tels que le Brésil ou l'Argentine, où il y a une demande croissante d'apprentissage de la langue française.
Je souhaiterais vous poser d'autres questions, plus techniques, auxquelles vous n'êtes pas obligés de répondre. Ma première question porte sur les unités hors-siège (UHS). Vous avez aujourd'hui des ambassadeurs de la francophonie en détachement à l'étranger. Combien d'agents sont aujourd'hui en fonction à l'extérieur de Paris, et quelle est la part du budget de l'OIF consacrée à ces bureaux ?
De même pourriez-vous nous apporter des précisions sur les avantages en nature dont bénéficie l'OIF ? Quelle est exactement la part assumée par la France sur le coût du siège mis à votre disposition ? Tous ses engagements sur ce dossier n'ont pas été tenus dans les temps. Cela a-t-il eu un impact sur votre fonctionnement ?
Pourriez-vous également nous préciser la situation des arriérés des contributions statutaires ? Votre programme quadriennal 2015-2018 prévoit le développement des partenariats. Ceux-ci sont-ils conclus uniquement avec des institutions publiques ou bien aussi avec des partenaires privés ? Enfin, les comptes de l'OIF font apparaître une situation financière large avec 60 millions d'euros de trésorerie au 31 décembre 2013, 30 millions de réserves à la fin de l'année 2014 et des exercices en excédent, alors même que la France a réduit sa contribution. Quelle est la justification de ces montants qui posent la question du maintien du niveau des ressources versées à l'organisation ?