La deuxième chose dont je voudrais vous parler, c’est du regroupement familial. Vous le dites en augmentation très importante, du fait de la politique que nous menons. Je vais vous donner les chiffres entre 2010 et 2014 du regroupement familial stricto sensu : 14 461 en 2010, 14 026 en 2011, 14 105 en 2012, 13 664 en 2013 et 14 300 en 2014. Il y a donc moins de regroupement familial en 2014 qu’au moment où vous êtes partis du pouvoir.
Il y a une ligne « membres de famille » dans les statistiques du ministère. Cette ligne passe de 16 000 à 23 000, mais elle inclut le regroupement familial stricto sensu – sur lequel vous avez bâti toute votre argumentation et qui diminue – ainsi que d’autres catégories, comme les régularisations pour des raisons de scolarisation des enfants auxquelles procèdent les préfets au cas par cas. C’est ce qui explique la différence. Mais le regroupement familial stricto sensu diminue.
Nous sommes toujours dans le même débat : des chiffres dont on sait pas d’où ils sortent, des progressions dont on ne sait ce qu’elles recouvrent, des éléments statistiques sans lien avec la réalité !
Madame la président, je vais transmettre, comme je le fais toujours, ces éléments aux parlementaires, mais vous avez pu constater qu’une telle transmission n’épuise pas la polémique : je vais donc aussi communiquer ces chiffres sur internet…