Je vous remercie, monsieur le président, de m'accueillir dans votre commission, et vous remercie également pour l'intérêt porté au pilotage de ce bel établissement public qu'est l'ONF. C'est un outil remarquable, mais qui ne doit pas s'endormir sur ses lauriers. Il doit continuer à progresser dans une forme de stabilité de ses moyens et de ses missions pour répondre aux défis à venir. Il s'agit d'un travail considérable : il nous faut parvenir à mobiliser pour cela l'ensemble des expériences et des compétences déjà présentes dans l'établissement. Avec 450 000 emplois dans la filière, l'enjeu économique est patent. La forêt française peut fournir du bois et la meilleure façon de lutter contre la surexploitation des forêts tropicales est d'exploiter rationnellement les forêts tempérées. C'est ce que fait l'Office, et que nous devons continuer à faire. Je rappelle que la forêt publique représente 40 % de l'approvisionnement de la filière. Les enjeux écologiques et sociaux sont également très présents.